
Les difficultés rencontrées par les Canadiens et ses citoyens de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine en raison de la hausse marquée du coût de la vie est la priorité de la députée-ministre Diane Lebouthillier alors que le Parlement a repris ses activités mardi dernier.
« Il ne fait aucun doute que l’inflation demeure une préoccupation importante et ça confirme les interactions qu’on a eues cet été dans Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine », affirme Mme Lebouthillier.
La conséquence de la perturbation des chaînes d’approvisionnement et l’impact de la guerre en Ukraine ont aussi de l’impact sur les gens.
La députée rappelle le plan pour l’abordabilité déposé mardi dernier pour atténuer les pressions inflationnistes.
Dans ce plan, la prestation dentaire canadienne y est incluse et propose 650 $ pour les soins dentaires pour les moins de 12 ans pour les familles avec des revenus inférieurs à 90 000 $.
« C’est une première phase », note l’élue.
Un complément de 500 $ pour le logement et le crédit de la TPS sera doublé pour les six prochains mois.
Le contrôle des armes à feu, la modernisation de la Loi sur les langues officielles et la réconciliation autochtone sont aussi dans les plans du gouvernement.
Avec la fin des mesures temporaires d’assouplissement de l’assurance-emploi en temps de pandémie, la députée ministre demeure ferme.
Pas question de les prolonger, affirmant que les entreprises de la Gaspésie manquent de travailleurs.
« Mon objectif est que les gens travaillent. Pas que les gens soient sur le chômage. On a besoin de travailleurs. C’est l’avenir de la région qui en dépend », affirme Mme Lebouthillier.
Les consultations sur la réforme sont pratiquement terminées.
La révision tiendra compte du travail saisonnier des régions comme la Gaspésie, selon l’élue.
Sur la réforme de la carte électorale, à l’instar de plusieurs élus de la région, la députée ministre prône le statu quo.
« C’est important pour la population d’avoir accès à leurs élus. Il y a des particularités sur le territoire. Les Îles-de-la-Madeleine n’ont rien à voir avec ce qui se passe dans le nord de la Gaspésie ou le sud de la Gaspésie », mentionne la députée qui fera valoir son point de vue devant la commission sur la représentativité électorale le 13 octobre.
À la suite de la sortie du 19 septembre de la Ville de Gaspé sur l’absence d’observateurs météo la nuit à l’aéroport, Diane Lebouthillier affirme être en action pour trouver une solution, le service étant suspendu jusqu’au 28 octobre par manque de personnel.
La députée fédérale a parlé avec le ministère des Transports.
Pour elle, il s’agit d’une question de sécurité.
« J’ai parlé avec la secrétaire parlementaire pour mettre une priorité sur ce dossier. Pour moi, c’est important d’avoir une sécurité pour le transport aérien », explique-t-elle.
Les pilotes n’ont accès qu’à des données météo informatisées plutôt que d’avoir l’état de situation sur l’aéroport en temps réel lorsqu’ils approchent de la piste d’atterrissage.