Santé : les plus récents bonis annoncés pour attirer la main-d’oeuvre bien accueillis par le CISSS de la Gaspésie

De nouvelles bourses sont mises en place ou créées par Québec pour attirer davantage de ressources, notamment au CISSS de la Gaspésie.

Dans un premier temps, le gouvernement bonifie à 40 000 $ sur deux ans son offre pour inciter les infirmières à venir pratiquer de nouveau dans le réseau public.

En plus du 18 000 $ mis sur la table pour une région comme la Gaspésie, Québec ajoute 24 000 $ sur deux ans.

Une infirmière qui retourne au CISSS de la Gaspésie pourrait recevoir un total de 30 000 $ pour une première année et 12 000 $ supplémentaires si elle persiste pour une seconde année. 

Avant même cette bonification annoncée jeudi dernier, la présidente-directrice générale du CISSS, Chantal Duguay, notait que l’intérêt était là. Toutefois, la dirigeante n’a pas souhaité quantifier le nombre de personnes qui se sont montrées intéressées.

L’ajout de 24 000 $ sur deux ans viendra consolider les efforts.

« J’ai rencontré plusieurs infirmières qui se réjouissaient de cette première mesure là. C’est intéressant qu’on reçoive une belle réponse pour le rehaussement à temps complet. On est vraiment dans des travaux encourageants pour augmenter la disponibilité des infirmières », mentionne Mme Duguay.

Par ailleurs, le CISSS fait partie d’un projet-pilote du gouvernement pour la création des postes d’agents administratifs qui appuieront les infirmières dans leur pratique.

Québec a autorisé 39 postes accompagnés d’une bourse de 4000 $ pour une formation de huit semaines qui débutera prochainement avec la collaboration des Centres de services scolaire de la Gaspésie.

Trente-quatre postes d’infirmières auxiliaires ont été confirmées dans ce projet de Québec. Dans ce cas-ci, une bourse de 20 000 $ est octroyée pour la formation de 1800 heures qui sera lancée à la mi-janvier.

Même si ces renforts seront appréciés, le CISSS mentionne qu’il manquera toujours de personnel dans la foulée du repositionnement des postes qui demandera davantage de main-d’œuvre, sans compter les départs à la retraite.

« Nos besoins sont grands, mais on reçoit très favorablement toutes les mesures mises de l’avant par le gouvernement pour nous aider à combler les besoins dans différents secteurs d’activités, autant au niveau des soins qu’administratifs », précise le directeur des Ressources humaines, Alain Vézina.