Rassemblements des Fêtes : le variant Omicron pourrait-il brouiller les cartes ?

À quelques semaines des premiers rassemblements du temps des Fêtes, dont celui de Noël, le variant Omicron pourrait brouiller les cartes vis-à-vis les décisions prises par la Santé publique et le gouvernement.

Le directeur national de la Santé publique, Dr Horacio Arruda, indiquait la semaine dernière qu’il allait émettre ses recommandations en vue des Fêtes « au minimum le 6 décembre ». Présentement, les rassemblements intérieurs sont limités à 10 personnes ou les résidents de trois maisons.

Le premier ministre François Legault espère voir le nombre de personnes augmenter à 20 ou 25. La situation est toujours incertaine, mais les conditions semblent différentes de l’année dernière, où la vaccination était embryonnaire.

Pour la professeure de l’École de Santé publique de l’Université de Montréal, Roxane Borgès Da Silva, le gouvernement se retrouve dans une situation complexe, puisqu’il ne veut pas revenir en arrière comme l’an passé et qu’il y a encore très peu d’information sur le variant Omicron.

Il devra choisir entre être moins restrictif pour la santé mentale des gens ou miser sur la prudence.

Si les hospitalisations et les soins intensifs sont sous contrôle, la décision pourrait être plus simple à prendre.

Oui à la 3e dose

Concernant la troisième dose de vaccin, la professeure Borgès Da Silva estime que le message n’ait pas clair de la part de la Santé publique et du gouvernement.

Elle espère qu’il sera précisé rapidement pour permettre à la population d’aller chercher la troisième dose afin d’être encore mieux protégée.

D’après madame Borgès Da Silva, en optant pour des rassemblements entre personnes vaccinées, les risques de transmission sont beaucoup moins élevés.

Au Québec, pour la dernière fin de semaine, 1 189 nouveaux cas de COVID-19 ont été recensés, ainsi que deux décès supplémentaires déplorés.