
Avec les fortes tempêtes de pluie de juin, août et dans une moindre mesure les restes de l’ouragan Lee les 16 et 17 septembre, Paspébiac étudiera la capacité de ses infrastructures à faire face à des événements de plus en plus violents.
En août particulièrement, le secteur avait reçu quelque 135 millimètres du 7 au 10, ce qui avait causé des dommages à certaines infrastructures municipales et quelques résidents.
« C’est une bonne leçon. C’est là qu’on prend conscience des événements climatiques qui peuvent nous surprendre. La priorité est mise dans la sécurité des citoyens à ce moment », explique le maire, Marc Loisel.
La Ville veut s’assurer que les équipements municipaux soient adaptés à des tempêtes de fortes amplitudes et de courte durée.
« On fait le tour du réseau et on analyse la capacité à subvenir. C’est évident que lorsqu’on a des pluies subites comme en août, il y a des municipalités qui ont des réseaux plus gros que les nôtres et qui subissent des impacts assez majeurs. L’important, c’est de voir à ce que notre infrastructure soit conforme », poursuit le maire.
Des dommages avaient été enregistrés, mais M. Loisel n’a pas encore d’évaluation précise des coûts engendrés par les réparations qui sont complétées.
Québec a ajouté Paspébiac dans le décret d’aide financières aux villes touchées par les précipitations, tel que publié mercredi dans la Gazette officielle.
La municipalité entend soumettre les factures des réparations pour tenter d’obtenir une compensation pour les dépenses effectuées dans le cadre de cette forte pluie.
Sa voisine, New Carlisle, avait subi des dommages plus importants.
Le maire, David Thibault, avait évalué les coûts de réparations à quelque 200 000 $.