
Tourisme Gaspésie garde confiance que la région connaîtra une bonne saison touristique, malgré certains indicateurs provinciaux.
Un sondage mené par la Chaire de tourisme Transat auprès de 1006 personnes ne plaçait pas la Gaspésie parmi les cinq destinations primées des Québécois cet été.
60 % des gens interrogés songent à séjourner au moins une nuitée au Québec.
La région figurait au troisième rang du palmarès en 2022.
« Ça reste quand même positif. De cette étude, ce qu’il faut ressortir, c’est que l’intérêt des Québécois à visiter le Québec est passé de 74 % à 60 % cette année. Mais chez nous, quand on regarde nos différents indicateurs auprès de 116 répondants : plus de 60 % sont similaires ou en augmentation par rapport à l’année passée », soutient la directrice marketing de Tourisme Gaspésie, Stéphanie Thibaud.
La fréquentation du site Internet de Tourisme Gaspésie entre avril et le 14 mai, l’augmentation est de 36 %.
« On reste positif pour la prochaine saison estivale », lance Mme Thibaud.
Les régions de Québec, Charlevoix, les Cantons-de-l’Est, le Bas-Saint-Laurent et les Laurentides sont privilégiées par les Québécois qui recherchent la baignade et la plage, la visite de musées, les lieux culturels et la gastronomie.
« 80 % des visiteurs de la Gaspésie proviennent du Québec. Ça devient problématique quand le Québécois veut découvrir autre chose que le Québec. C’est pourquoi dans nos stratégies, on va travailler différents marchés comme les Maritimes qui est une clientèle de proximité qui est une clientèle considérable », mentionne la directrice du marketing.
En collaboration avec le Québec maritime, des démarches sont faites en Ontario, aux États-Unis et en Europe francophone.
« Ça démontre qu’il n’y a rien d’acquis », dit-elle.
L’an dernier, pour la période de mai à septembre, Tourisme Gaspésie avait estimé le nombre de visiteurs à plus de 570 000 et les retombées à 340 millions $.
C’est davantage que l’été 2021 qui était considéré comme une année record alors que 523 000 personnes avaient visité la péninsule pour 300 millions $ de retombées, ce qui était la meilleure année depuis que l’organisme compile ce genre de données.