
Une étude de deux chercheurs de l’Université Laval dévoile que les décisions et les efforts du gouvernement du Québec en ce qui concerne la conservation du caribou sont loin de faire l’unanimité de l’opinion publique.
Cette étude a été publiée dans la revue Science of the Total Environment dans le contexte où les cariboux forestiers et montagnards figurent respectivement sur la liste des espèces vulnérables et sur celle des espèces menacées au Québec.
L’analyse a révélé que 64% des 1000 Québécois ayant répondu au sondage pensent que le gouvernement n’en fait pas suffisamment pour protéger l’habitat.
Quant aux scénarios proposés par le gouvernement québécois, ils sont loin d’obtenir l’approbation de la population. Seulement 36% des personnes répondantes ont appuyé l’idée d’une baisse de 2,5 % du volume de bois alloué à l’industrie du bois entre 2023 et 2028. Cette baisse entraînerait la perte de 841 emplois, mais permettrait de maintenir à des niveaux viables une partie des populations de caribou.
La deuxième option proposée dans cette étude a obtenu un résultat encore plus faible alors que la proposition d’une légère hausse des coupes et du maintien du nombre d’emplois, mais qui conduirait à la disparition des trois populations de caribous forestiers a récolté 10% des appuis.
Lorsque les participants ont appris qu’aucun des deux scénarios ne suffirait à arrêter le déclin du caribou, plus du trois quarts (76%) jugeaient la situation inacceptable et 83% souhaitaient davantage d’investissements gouvernementaux.
Collaboration Fabrice Samedy – Arsenal Media