Les priorités des deux élus gaspésiens à la reprise de la session parlementaire à Québec

Les deux députés de la Gaspésie ont plusieurs priorités alors que d’amorce mardi après-midi la session parlementaire à Québec.

Pour la députée caquiste de Bonaventure et adjointe gouvernementale à la ministre des Affaires municipales pour le volet érosion des berge, Catherine Blouin, ce volet est sa grande priorité.

« C’est un enjeu prioritaire pour la Gaspésie, mais aussi pour les Îles-de-la-Madeleine, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord et ailleurs au Québec. Je poursuis ma tournée des parties prenantes en matière d’érosion pour faire un portrait global et implanter une nouvelle structure qui est un bureau coordonnateur de projets », lance Mme Blouin qui mentionne que c’est un dossier colossal qui relie plusieurs ministères.

« Où on doit agir très rapidement et où on doit agir à moyen et long terme pour anticiper les choses plutôt qu’en réaction, d’être en mode prévention », ajoute l’élue qui veut aussi documenter les formules qui fonctionnent, selon les situations.

Elle rappelle qu’un budget de 100 millions $ a été ajouté pour ce dossier.

La couverture cellulaire, l’habitation, les services de garde, la santé, le chemin de fer sont aussi des enjeux prioritaires pour l’élue dans la circonscription.

« Difficile de dire une seule priorité. J’ai l’intention de mener ces dossiers de front », affirme Mme Blouin.

Son collègue de Gaspé, Stéphane Sainte-Croix, focusse sur le secteurs des pêches, lui qui est adjoint gouvernemental au ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

Ce secteur connaît beaucoup de turbulences depuis quelques années, avec des suspensions de la pêche sur certaines espèces l’an dernier.

« On va concentrer beaucoup de nos énergies pour la session d’hiver 2022-2023. Il y a des enjeux particuliers qui s’annoncent à l’horizon. La question de l’énergie qui sera une grosse aventure au niveau de l’approvisionnement et de la tarification. Ce seront de gros enjeux dans les prochaines semaines », avance M. Sainte-Croix.

La fragilité de la route 132 en Haute-Gaspésie est aussi dans sa mire.

« La route 132 présente des caractéristiques particulières. On s’entend pour dire qu’avec les changements climatiques et leurs impacts sur nos infrastructures routières vont nous occuper. On fonde beaucoup d’espoir sur la prochaine démarche au niveau du Comité des transports et de la mobilité durable pour voir comment on va aborder ces phénomènes dans les prochaines années », ajoute l’élu.

Le transport aérien qui suscite moult critiques occupera sur ses pensées.

M. Sainte-Croix rappelle qu’un comité fait le tour de la question pour trouver des solutions tangibles.