Les fraises gaspésiennes disponibles d’ici 15 jours

Les fraises de la Gaspésie devraient se retrouver sur les tablettes des marchés d’alimentation dans un horizon de 10 à 15 jours.

C’est ce qu’avance le copropriétaire de la Ferme Bourdages de Saint-Siméon, Pierre Bourdages, qui note un léger retard par rapport à l’an dernier.

« Ce qu’on attend, c’est du soleil pour finir la partie floraison et la polonisation. On a commencé à avoir des boutons qui se développent. On attend du soleil pour que ça puisse grossir et rougir », commente M. Bourdages.

Le printemps particulier avec de fortes pluies, du temps chaud suivi du temps frais a eu un léger impact sur la production.

« Trop d’eau, ce n’est pas bon. Ça empêche la polonisation. Ça va amener certaines problématiques de moisissure à moyen et long terme. Pas assez d’eau, on est capable d’irriguer. Le temps froid a prolongé le temps de maturité car juin a été plus frais et humide. Ce n’est que quelques jours de différence », analyse M. Bourdages.

Difficile de prédire le rendement de la saison 2023.

« On devrait avoir une assez bonne production. Ça ne sera peut-être pas une année record en termes de volume, mais on sera là pour fournir les épiceries et la fraise locale et faire notre transformation. On sera là pour fournir les produits dont les clients auront besoin », conclut M. Bourdages.

La ferme pourra compter à nouveau sur une quarantaine de travailleurs étrangers.

Quelque cinq d’entre eux  sont déjà arrivés, un chiffre qui devrait monter à une vingtaine au cours des prochains jours.

La totalité de la main-d’œuvre étrangère sera arrivée pour la période de pointe de production.