
Le militant conservateur de longue date et candidat lors des trois derniers scrutins Jean-Pierre Pigeon estime que son parti redevient une force sur la scène politique, admettant que depuis l’époque de Brian Mulroney entre 1984 et 1993, le Parti conservateurs a connu des moments difficiles au Québec.
Président de l’Association conservatrice de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine et nouvel organisateur dans l’Est du Québec, M. Pigeon affiche un enthousiasme plus débordant que par le passé lorsqu’il évoque les prochains mois pour son parti.
Militant depuis l’époque de Joe Clark, M. Pigeon a participé mardi soir à Québec à un rassemblement militant avec son chef, Pierre Poilièvre, où, selon lui, plus de 300 personnes ont assisté à la rencontre.
Ayant appuyé Jean Charest dans la dernière course à la direction l’automne dernier, M. Pigeon a eu une brève discussion avec son nouveau chef où il n’a pu parler des enjeux de la région.
« La première chose : il m’a remercié d’avoir accepté le poste [d’organisateur dans l’Est]. Sûrement qu’il connaissait mes antécédents. J’ai apprécié son ouverture. Une fois la course terminée, je me suis rallié. Il y a différentes factions dans les partis mais le but ultime est de reprendre le pouvoir », explique M. Pigeon qui croit que les différents clans sont maintenant unis.
« Je crois que la soudure est en or, lance-t-il sans hésitation. M. Poilièvre est un homme qui va vers les gens, souriant. Ce n’est pas le genre d’homme complètement refermé sur lui-même. Un homme très intelligent. Des fois, on pense que c’est un pitbull, mais à l’intérieur de lui, profondément, je crois que c’est un canadien ‘’comme tout le monde’’ », ajoute le militant.
Comme organisateur régional, son premier rôle sera de solidifier les associations, trouver le financement et par la suite, trouver des candidats en vue du prochain scrutin en collaboration avec les instances nationales.
« J’apprécie beaucoup M. Poilièvre pour son ouverture face aux gens qui ne l’avaient pas appuyé dans la course. C’est un homme rassembleur. Le fait que j’ai été nommé organisateur fait foi de la façon dont M. Poilièvre a l’intention de diriger le parti. Au Québec, on est enchanté du petit virage vers le centre. C’est ce qu’il a besoin », commente M. Pigeon qui est plus optimiste que jamais.
« M. Mulroney, c’était l’âge d’or. Dans Gaspé, on avait 3000 membres. Avec M. Harper, ça avait été un peu plus difficile. Avec M. Poilièvre, ce que je sens, dans l’Est du Québec, on a triplé, voir quadruplé le membership. Je sens un vent nouveau », affirme le nouvel organisateur dans l’Est.