Les centres de services scolaire créent leur propre régime d’assurance responsabilité

La presque totalité des centres de services scolaire du Québec s’unissent pour créer leur propre régime d’assurance responsabilité.

« Dès le 1er juillet, nous seront nos propres assureurs avec une prime qui devrait être mieux contrôlée. Au départ, les coûts devraient être assez stables, mais diminuer dans le temps. La couverture du risque sera plus adaptée à la réalité des centres de services scolaire », explique le directeur sortant du Centre de services scolaire René-Lévesque, Louis Bujold.

La décision s’est pratiquement imposée d’elle-même.

« Les primes ont presque doublé depuis deux ou trois ans et la couverture de moins en moins grande. On l’a vu dans certaines situations où il était presque impossible de faire une activité de ski alpin. On a eu des commentaires à l’effet que lorsqu’on faisait une sortie de ski de fond avec nos élèves à l’extérieur du terrain de l’école, ça devenait difficile à couvrir. C’était difficile de faire des activités de plein-air avec nos élèves, mais avec cette auto-assurance, on devrait être beaucoup mieux couvert et des coûts mieux contrôler », explique M. Bujold.

Au départ, les coûts demeureront aux taux actuels car le régime doit se capitaliser pour répondre aux exigences de l’Autorité des marchés financiers.

« L’AMF s’est assuré que tout soit fait dans les règles de l’art et le ministère de l’Éducation a vu d’un bon œil et participe avec une mise de fonds initiale pour nous permettre de démarrer tout ça », conclut le directeur.