Le sort des travailleurs de la santé non vaccinés n’est pas encore connu

Quelque 300 salariés sur les 4300 travailleurs du CISSS de la Gaspésie ne sont pas encore vaccinés.

Au conseil d’administration de l’organisation jeudi après-midi, la présidente-directrice générale, Chantal Duguay, a mentionné que 95,2 % des travailleurs du réseau gaspésien ont reçu une dose de vaccin et 92,4 % en ont obtenu deux jusqu’à maintenant.  

Alors que Québec menace de suspendre les salariés qui ne seront pas protégés par le vaccin à compter du 15 octobre, le CISSS n’a pas encore reçu les consignes de Québec.

« On attend les lignes en lien avec ça pour les orientations que le ministère va nous donner. On n’a pas plus d’informations », souligne la PDG.

Les consignes pour les visiteurs dans le réseau ou encore les aidants naturels sont également attendues.

Mme Duguay espère que Québec ne décrètera pas une suspension du personnel qui est précieux pour offrir les services à la population.

« J’espère qu’on n’aura pas à se rendre là. On a besoin de notre personnel. On va attendre le décret », précise Mme Duguay.

Par ailleurs, après une semaine intense, la situation se stabilise à Listuguj alors qu’une trentaine de cas actifs étaient rapportés mardi dans le dernier bilan publié par le gouvernement micmac.

C’est le constat du Directeur régional de la santé publique, le Dr Yv Bonnier Viger, qui souligne que le secteur d’Avignon a été fortement touché depuis une semaine.

Des rassemblements dans la ville frontalière de Campbellton où les règles sanitaires avaient été assouplies par le gouvernement du Nouveau-Brunswick seraient en partie responsable de la transmission.

« On a pu réagir assez rapidement pour pouvoir isoler tous les cas et les contacts. On a eu encore des cas dans des familles déjà isolées, donc des cas qui étaient attendus. La situation générale dans notre région reste stable et pas trop inquiétante », souligne le médecin.

Le Dr Bonnier Viger note que le variant Delta a frappé et rappelle que le vaccin permet d’éviter l’hospitalisation.

Avec deux doses, le risque est de 20 à 30 fois moindre que les gens qui ne le sont pas.

L’application des règles sanitaires demeurent le meilleur moyen d’éviter la maladie.