Le site fermonslagaspesie.com redirigé vers celui du Parti conservateur du Québec

Un site web d’Éric Duhaime de 2015 vient le hanter à nouveau en pleine campagne électorale.

À l’époque, il était animateur au  FM 93 à Québec avec Nathalie Normandeau et l’actuel chef conservateur avait acheté le nom de domaine fermonslagaspesie.com qui prônait la fermeture de la région pour 30 $.

Le 3 mars 2015, Éric Duhaime avait lancé à sa coanimatrice qu’il fallait avoir un vrai débat, déclarant que « la Gaspésie, ça ne fonctionne pas, il y a beaucoup trop de distances, et trop peu de population, ni assez de ressources locales pour justifier les subventions qu’elle reçoit présentement. Il faut que la Gaspésie arrête de demander au reste du Québec de la faire vivre ».

Aujourd’hui, lorsqu’un internaute tape fermonslagaspesie.com dans son moteur de recherche, c’est plutôt le site du Parti conservateur du Québec qui apparait à l’écran.  

L’équipe conservatrice refuse l’accès à Éric Duhaime pour commenter cette situation. Selon le parti, le nom du domaine a été acheté par quelqu’un qui le redirige vers celui du Parti conservateur du Québec et l’organisation ne pouvait « pas grand-chose » après avoir été mis au courant par magaspesie.ca

L’attaché de presse d’Éric Duhaime, Cédric Lapointe, assure que le parti n’a rien à voir avec cette situation.

De passage à Gaspé en juin 2021, Éric Duhaime avait fait un acte de contrition.

Il avait lancé que « non seulement ma pensée a évolué, mais le temps m’a donné tort. J’ai l’impression que la Gaspésie va vivre un boom. On parlait toujours d’une région dévitalisée et en déclin. C’était la perception qu’on avait de la Gaspésie surtout qu’il y avait une usine qui s’appelait Gaspésia et qui fut un fiasco », justifiait le chef conservateur.

« Une des choses positives de la pandémie, c’est le besoin des urbains de vivre en région, là où la distanciation sociale n’est pas un problème. Le télétravail, cette nouvelle réalité depuis 15 mois va favoriser et les prix sont assez raisonnables dans l’immobilier », avait-il ajouté.

M. Duhaime notait que la Gaspésie a été vidée de ses ressources depuis les 50 dernières années et a dû vivre de la dépendance de l’État.