
Hydro-Québec affirme que son réseau électrique est fiable en Gaspésie.
Plusieurs commentaires sur les médias sociaux lors de la tempête de vent et grand froid du début de février avaient questionné la robustesse du réseau alors que plusieurs pannes étaient survenues sur le territoire, dont certaines avaient affecté des centaines d’abonnés dans les secteurs de Percé et Gaspé.
La société d’État a un indice appelé « indice de continuité », qui est un indicateur qui calcule le nombre d’heures de pannes par client et les données en Gaspésie sont meilleures que plusieurs régions du Québec.
« Ce qui a impacté beaucoup le nombre d’heures de pannes par client dans la région dans la dernière année, ce sont des événements météo de forte ampleur et il y en a plus que les autres années », mentionne le porte-parole d’Hydro-Québec, Stéphane Dumaresq.
La plupart des pannes ont été causées par des branches d’arbres tombées sur des fils.
« Il y a eu plusieurs tempêtes avec de fortes variations de températures qui ont amené de la pluie et du grésil et tout de suite après, un gel qui a formé du verglas sur les fils électriques. Ça a pu provoquer des pannes lors d’épisodes de vents dans les jours suivants », ajoute M. Dumaresq qui mentionne aussi que la Côte-Nord a aussi connu le même phénomène.
L’air salin a aussi un certain impact sur les équipements d’Hydro-Québec. La société d’État a adopté un plan pour rendre son réseau plus résistants et plus robustes.
« Les nouveaux transformateurs sont en acier inoxydable qui résistent beaucoup plus à l’air salin que les transformateurs habituels qu’on met dans d’autres régions », donne en exemple le porte-parole.
Le producteur et distributeur d’énergie fait du travail en recherche et développement pour réduire les impacts des changements climatiques. Un plan a été adopté à cet effet.
« Nos analyses et nos planifications sur nos équipements électriques vont nous amener de plus en plus à mettre des équipements plus adaptés – plus gros et plus robustes – pour résister à des vents plus forts », cite en exemple M. Dumaresq.
En février, une ligne de plusieurs poteaux s’est rompue par la force des vents.
« On commence à mettre de poteaux plus gros de plus en plus. Dans certains secteurs, on pourrait mettre des poteaux en composite qui sont plus résistants, dépendamment de l’impact des vents. Il y a de la recherche en continue pour des produits plus résistants », explique le porte-parole.