Le projet de 40 logements à Paspébiac connaît un nouveau développement

Le projet de construction de 40 unités de logements à Paspébiac franchit une étape importante alors que la Ville et le Centre de services scolaire René-Lévesque se sont entendus pour la vente du terrain convoité pour sa concrétisation.

« On est localisé. On est en mesure d’établir un plan de match pour le projet de construction de ces bâtiments-là », mentionne le maire Marc Loisel.

Un premier édifice de 28 appartements sera une résidence pour aînés alors que le second sera plus général avec 12 logements.

La transaction est avantageuse pour la municipalité alors que le centre de services scolaire laisse le terrain au coût de l’évaluation municipale.

« L’entente est bien reçue de part et d’autre. Le centre de services scolaire a été très avenant. Ça nous permet d’aller de l’avant avec moins de contraintes », ajoute l’élu.

« C’est ce qu’on fait comme organisation qui souhaite soutenir le développement régional. Lorsque les villes ont des projets qui concernent directement les élèves, souvent, on va céder les terrains. Lorsque c’est le cas avec des projets comme Paspébiac qui visent la construction d’habitation à prix modique, à ce moment, on va vendre le terrain au coût de l’évaluation. C’est moins que la valeur marchande, mais ça permet aux municipalités de réaliser des projets importants. La pénurie de logements est un enjeu important. Si on peut contribuer de cette façon, on est très heureux de le faire », mentionne le directeur du centre de services scolaire, Louis Bujold.

Dans sa planification à moyen ou long terme, le centre n’aura pas besoin de ces terrains pour agrandir ou construire de nouveaux bâtiments scolaires.

Une fois l’entente conclue, un plan d’affaires sera conçu et au début de 2023, la recherche de financement avec les différents programmes gouvernementaux sera lancée.

Si tout se passe bien, des études environnementales et géotechniques pourraient se faire dans la prochaine année. Les plans et devis pourraient être aussi lancés pour une construction en 2024 et une livraison en 2025.

L’élu admet qu’il aurait aimé que le projet se fasse plus rapidement, mais ce qu’il constate est que les délais sont normaux pour ce genre de dossier.

Pour le moment, le projet n’est pas chiffré puisqu’il est trop embryonnaire.

« Quarante logements ne seront jamais suffisants. Mais on doit aller avec les possibilités qu’on a pour le moment. Si on pouvait faire 80 logements, on le ferait. Mais on a une réalité qui fait qu’on doit se qualifier pour avoir le plus de logements possibles. Mais déjà, à 40 logements, ce sont 40 personnes ou couples qui pourront se loger autrement », mentionne M. Loisel.