
Le Géoparc de Percé doit restructurer ses finances afin d’assurer sa viabilité.
Dans un communiqué diffusé mardi, le conseil d’administration réaffirme « son engagement envers la structuration financière et la préservation du statut mondial UNESCO du Géoparc ».
Le Géoparc reconnait que les défis financiers existent, mais des mesures concrètes sont en cours pour répondre à ces enjeux depuis l’arrivée de la directrice générale, Nathalie Spooner, en mai.
Par exemple, les dépenses ont été réduites.
Le conseil « confirme qu’il a l’intention, dans un futur rapproché, de mettre en place un plan de restructuration détaillé en étroite collaboration avec les parties prenantes. Ce plan vise à assurer la viabilité financière à long terme de l’organisation ».
Toutefois, l’organisation ne transmet aucune information sur l’état des finances du site.
Le conseil note aussi parmi les défis à venir le renouvellement de la convention collective des travailleurs et « est déterminé à équilibrer les intérêts de l’organisation et de ses employés tout en garantissant la pérennité financière du Géoparc ».
Quant à la mention du « carton jaune » reçu de l’UNESCO, le Géoparc reste résolument engagé envers les normes et exigences de l’UNESCO.
« Les actions nécessaires sont en cours pour remédier aux manquements identifiés et garantir que le Géoparc continue de répondre aux critères pour maintenir sa désignation.
« Nous sommes confiants que, grâce à des actions concertées et des décisions éclairées, le Géoparc continuera de prospérer et de contribuer au rayonnement de la région », se conclut la missive.
En décembre dernier, la certification UNESCO avait été reconduite pour les deux prochaines années, soit avril 2024.
Deux évaluateurs de l’UNESCO s’étaient rendus à Percé en juin pour évaluer le site depuis la première certification de quatre ans émise en avril 2018.
La reconduction est sur deux ans plutôt que quatre en raison de certains éléments qui doivent être recadrés.
L’impact de la pandémie avait ralenti les mandats inclus dans le cahier de travail
Cette mise au point découle des suites d’un article du quotidien Le Soleil où il était écrit que la directrice en place depuis mai avait annoncé son départ pour septembre.
Dans sa lettre de démission, Mme Spooner indique que le Géoparc est en « faillite technique » et a besoin d’une restructuration à court terme.
Une convention collective à renouveler et des investissements au camping à venir sont aussi des obstacles au futur.
Toutefois, Mme Spooner confiait au quotidien avoir confiance que la situation va se redresser, mais il faut un coup de barre avec des dépenses beaucoup plus élevées que les revenus.