Le développement touristique affecté par les ratés du transport aérien régional

Les ratés du transport aérien régional freinent le développement touristique de la Gaspésie, particulièrement en hiver, selon Tourisme Gaspésie.

La situation du transport par avion est connue avec ses multiples annulations, retards et des tarifs peu abordables si vous n’avez pas accès aux billets à 500 $.

« Des aéroports comme Gaspé et Mont-Joli sont très touchés. Tu ne peux pas décider comme il y a quelques années. Aujourd’hui, en Gaspésie ou ailleurs, on ne se dit plus on va vérifier, on pourrait prendre l’avion. Ou bien c’est trop cher, ou bien il n’y a pas d’avion qui font les trajets », déplore la directrice générale de Tourisme Gaspésie, Joëlle Ross.

Elle ajoute qu’il est de plus en plus compliqué de planifier un vol, un phénomène qui dépasse l’enjeu touristique.

L’été, le développement touristique n’est pas un problème puisque l’idée de faire de tour de la Gaspésie en voiture perdure.

« En hiver, sur du ski dans les Chic-Chocs par exemple, ce serait le fun d’avoir des vols Montréal-Gaspé, faciles et pas chers. Tu embarques tes skis et tu pars. La même chose avec Mont-Joli. C’est vraiment une problématique hors été », illustre Mme Ross.

« Ils ont mis des mesures qui ne peuvent fonctionner. C’est de plus en plus difficile et c’est ce qui fait qu’à un moment donné, tu oublies l’avion et tu prends l’auto », ajoute-t-elle, faisant référence aux rares billets disponibles à 500 $.

L’Alliance de l’industrie touristique siège sur le Comité sur le transport aérien.

« Il faut qu’on se retrouve avec des vols en régions abordables et en quantité où tu es capable d’avoir un vol. C’est de plus en plus difficile », conclut-elle.