
La carrière internationale de l’artiste country gaspésienne Pamela Rooney continue de connaître du succès après avoir remporté deux prix au Texas Sounds International Country Music Awards en octobre dernier.
« La carrière a pas mal explosé, mais j’aime ça. Je suis très occupée. J’ai beaucoup de contrats cette année. Je retourne au Texas Sound International cette année où je suis en nomination. J’ai même des contrats en Irlande l’an prochain », lance avec fierté l’artiste originaire de Douglastown.
Son nom apparaît dans quatre catégories : artiste de l’année, chanson de l’année, Heritage et Spirit.
« On se croise les doigts », lance-t-elle.
Après avoir remporté le prix Heritage remis car elle chantait dans la tradition texane et le prix Spirit pour représenter l’esprit de la musique du Texas, Pamela Rooney espérait que ces récompenses allaient ouvrir la porte du marché américain.
« Depuis que j’ai gagné ça, j’ai des appels de partout dans le monde, même des endroits que je ne connaissais pas. Sur les plateformes comme Spotify ou ITunes, ça a explosé. Les gens sont tellement gentils aussi. Je voyage beaucoup. Je n’ai pas le choix, c’est beaucoup de voyages, mais j’aime ça. Je vais continuer jusqu’au bout », lance la chanteuse.
L’artiste évoquait l’automne dernier la possibilité de produire un nouvel album – son quatrième -, mais les plans ont changé.
« Les albums se vendent beaucoup moins qu’avant. Maintenant, ce sont les clefs USB. Je me suis dit que je vais faire un simple. Je suis en studio au Nouveau-Brunswick pour enregistrer Country and country anymore. La musique country, ce n’est plus comme avant. C’est une chanson avec un rythme rapide. Ce n’est pas une chanson pour tomber endormi sur vos chaises. Elle devrait sortir dans un mois », dit-elle.
Faire un album coute très cher, mais elle n’a pas mis cette option de côté.
« Peut-être pour les fêtes », ajoute-t-elle.
Son été est très rempli, mais il reste encore quelques possibilités.
Elle se produira à quelques endroits en Gaspésie cet été : au festival Bleubleu de Carleton-sur-Mer, à Shigawake, à Grande-Rivière et au Festival musique du bout du monde de Gaspé.
« Après ça, ce sera le Texas, le Nouveau-Brunswick, l’Ontario, Québec et Montréal, mais il me reste quelques places pour la Gaspésie », explique la chanteuse.
Malgré un horaire très occupée, l’artiste n’a pas abandonné sa carrière de préposée aux bénéficiaires dans un centre pour aînés de la région de Québec.
« J’aime trop mes personnes âgées. C’est comme mes grands-parents. Je travaille sept jours sur sept. Ça fait du bien de sortir. Durant la COVID, c’était long à la maison à ne rien faire durant deux ans et demi. Mais je travaille beaucoup », conclut Pamela Rooney.