L’aréna de Carleton-sur-Mer fermé jusqu’en janvier

Prévue cet automne, l’ouverture de l’aréna de Carleton-sur-Mer ne se fera qu’à l’hiver prochain, ce qui risque de déplaire aux usagers.

Les délais de livraison de matériaux, particulièrement de panneaux en provenance d’Europe, expliquent ces retards.

« Ça décale. Il y a des changements qui ont été faits dans la séquence des travaux pour tenter de s’ajuster, mais ça a un impact sur l’échéancier du projet », explique le maire, Mathieu Lapointe.  

Pour permettre aux jeunes de pratiquer le hockey cet automne, des pourparlers se tiennent présentement pour obtenir des heures de glace aux arénas de New Richmond et Nouvelle.

Le stationnement, qui avait été retranché du projet, devra être refait et la recherche de solution est en cours.

« On a constaté lors des travaux que le niveau du stationnement était trop haut par rapport au bâtiment. Il faut apporter des corrections parce qu’on avait un enjeu de drainage pour que l’eau pluvial entre dans le bâtiment », justifie le maire.  

Au lancement du chantier, une surprise est apparue alors qu’il y avait davantage de plomb et d’amiante que prévu et de la tôle supplémentaire n’avait pas été évaluée.

Le budget global de 6,5 millions $ incluant les plans et devis, devrait être respecté car il y avait un coussin de 450 000 $ pour parer aux imprévus.

Une bonne nouvelle est aussi apparue alors que les aides gouvernementales dans le cadre du programme PAFIRS ont été bonifiées de 575 000 $ pour une aide totale de 2,5 millions $.

La Ville ne bonifiera pas les travaux avec cette somme supplémentaire.

Elle sera plutôt utilisée pour amoindrir la facture pour les contribuables.

La Ville a déposé une demande de soutien à Ottawa de 1,9 million $ dans le cadre du Fonds pour l’accélération de la construction de logements de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)

La moyenne annuelle de construction des dernières années est de quelque 20 unités d’habitation.

La Ville veut accélérer le tempo.

« On propose un plan pour doubler cette construction pour arriver à 124 nouvelles unités, soit ajouter 64 unités de plus que la tendance naturelle et pour y arriver, on a proposé un plan de match à la SCHL et on est en attente de voir s’ils vont nous soutenir là-dedans », explique le maire.

Les sommes peuvent servir à l’acquisition de terrains, développer des rues avec services, ou des incitatifs à la construction.

Dans son plan, Carleton-sur-Mer aimerait développer un écoquartier.

Le besoin de logements est maintenant estimé à 115 pour les trois prochaines années.

Un pas de plus est franchi pour la réorganisation du service de protection contre les incendies alors que les pourparlers progressent entre Carleton-sur-Mer et ses voisines de Maria, Nouvelle et Escuminac.

Les quatre municipalités se sont engagées à travailler ensemble dans le contexte où trois directeurs de service quitteront bientôt pour la retraite.

Carleton-sur-Mer aurait la responsabilité de gérer le service.

« On est à voir les détails de l’entente pour voir comment ça va se matérialiser sur le terrain. Il y a encore une possibilité de revenir en arrière, mais pour le moment, les municipalités se sont dit prêtes à avancer », soutient le maire.

Le travail d’évaluation des casernes et des équipements a été effectué.

« Ça ne nécessite pas de changement de véhicules ou de caserne, etc. C’est vraiment dans la façon de faire au niveau de la formation des pompiers, de la prévention par exemple », mentionne M. Lapointe.

Une réflexion se fait sur le futur du Quai des arts de Carleton-sur-Mer pris en charge par la Ville il y deux ans.

L’établissement culturel célèbre ses 20 ans cette année et est un élément important pour la culture alors que plusieurs organismes s’y trouvent.   

« On veut voir comment travailler ensemble et améliorer nos façons de faire pour le rendre encore plus attractif comme bâtiment et espace culturel à Carleton-sur-Mer », indique l’élu sur les objectifs de l’analyse menée par un consultant.

Les usagers et les organismes seront consultés.

Le rapport est attendu en novembre pour une mise en œuvre en 2024.

Quelque 50 000 $ ont été investis pour refaire l’accueil qui est aussi le point de chute des touristes et des travaux de 200 000 $ sont en marche sur la climatisation de l’établissement.

« On ne peut plus avoir de pièces de remplacement pour ces unités qui utilisent des gaz qu’on ne peut plus utiliser maintenant. On remplace quatre unités », dit le maire alors qu’une cinquième unité avait déjà été changée.

La conseillère au siège numéro cinq a remis sa démission à la dernière séance du conseil municipal.

Sylvie Tremblay quitte car elle occupera un emploi à l’extérieur de la région.

La municipalité a un mois pour lancer le processus électoral qui devrait culminer par une élection partielle, si nécessaire vers la fin de novembre.