
L’épidémie de tordeuse du bourgeon de l’épinette demeure stable en Gaspésie.
C’est ce que constate la Société de protection des forêts contre les insectes et les maladies à la suite de la saison d’épandage 2023.
Dans la région, 1,4 million d’hectares subit une défoliation, essentiellement dans l’axe situé à l’Est de la route 299.
« C’est vraiment au niveau de la pointe de la Gaspésie. On voit depuis quelques années le maintien de l’épidémie. La présence de la tordeuse du bourgeon de l’épinette est en grande quantité », commente le directeur général de la SOPFIM, Éric Lacroix.
En 2022, 1 453 000 hectares étaient défoliés alors que cette année, les calculs sont de 1 434 000 hectares.
Il s’agit d’une diminution de quelque 20 000 hectares.
« C’est une petite baisse, mais c’est mineur. On peut pratiquement dire qu’il y aura le maintien du programme de la SOPFIM l’an prochain », mentionne le directeur.
La chute drastique de l’épidémie au Bas-Saint-Laurent ne s’est pas traduite en Gaspésie.
« Pour l’instant, la planification qu’on a sera d’environ 150 000 hectares à traiter. Ça devrait être une année miroir à 2023 », avance M. Lacroix.
En Gaspésie, la SOPFIM opère cinq bases, à Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé, Grande-Rivière, Bonaventure et Charlo, au Nouveau-Brunswick.
Puisque les feux de forêts dans le Nord de la province n’ont permis de faire des traitements des les régions touchées par les incendies, les avions disponibles ont été amenés en Gaspésie.
« On a eu une température moins propice que les années passées pour les arrosages. Beaucoup de température froide, des vents, du brouillard. Ça a été particulier en Gaspésie en 2023, comparativement à ce qu’on a vu l’an dernier. Le fait qu’on avait plus d’avions a été contrebalancé par la mauvaise température cette année », mentionne M. Lacroix.
Les arrosages se feront entre la mi-juin et le début juillet en Gaspésie, selon les conditions météorologiques.