La fraise gaspésienne est maintenant présente partout

La saison de la fraise gaspésienne bat son plein alors que le petit fruit se trouve dans la plupart des marchés d’alimentation de la région.

« La saison est bien lancée. Elle a commencé le 27 juin mais ce n’était pas de gros volumes. Présentement, la fraise bat son plein. On est en plein rendement. Les champs sont en abondance. On a quand même une bonne qualité malgré le taux d’ensoleillement qui n’est pas très bon. On a de bonnes quantités dans les récoltes », indique le copropriétaire de la Ferme Bourdages de Saint-Siméon, Pierre Bourdages.

Le fruit qui se trouve sur les tablettes ces derniers jours est relativement gros, juteux et sucré.

Il est trop tôt pour parler de quantité pour l’ensemble de la saison.

« Les perspectives sont bonnes. On a un peu de problématique avec notre deuxième année de production qui sera moyenne. La première année semble très très bonne. Dans l’ensemble, on devrait avoir une bonne saison. On ose l’espérer », souligne M. Bourdages.

Le gel printanier a affecté les plans de la deuxième année.

Les volumes sont suffisants pour alimenter les marchés et même exporter des produits vers de Bas-Saint-Laurent. Si la tendance se maintient, le fruit pourrait partir vers Québec et Montréal.

Les travailleurs étrangers sont tous arrivés au nombre de 36 cette année.

« On a un bon groupe pour s’assurer que tous les fruits seront récoltés », mentionne le producteur.

Par ailleurs, la Financière agricole estime que la première moitié de saison de production se passe bien.

Dans un bilan présenté jeudi pour la période jusqu’au 4 juillet, l’organisme indique que les conditions climatiques hivernales ont été relativement favorables à la survie des plantes pérennes.

Le rendement de sirop d’érable a été sous la normale pour la majorité des acériculteurs de la région malgré un départ rapide de la coulée, stagnant par la suite en mi-saison. La qualité se trouve dans la normale.

Les semis ont été hâtifs pour plusieurs producteurs réalisés en mai dans de très bonnes conditions de sol en raison des faibles précipitations du début de la saison. Par la suite, les températures fraîches et le manque de précipitations a retardé la levée et ralenti la croissance.

Le rendement prévu de la première fauche de foin devrait être près de la normale pour le secteur sud de la Gaspésie et la qualité dans la normale alors que la première coupe n’était pas amorcée pour le secteur nord et la pointe de la Gaspésie ainsi que pour les Îles-de-la-Madeleine.