Des projets de service de garde en marche à Percé

Percé souhaite offrir un service de garde en milieu familial communautaire à Val-d’Espoir et Cap-d’Espoir.

Un sondage mené au cours des dernières semaines au sein de la population indique que les besoins sont de 24 places dans la prochaine année, une donnée qui monte à 41 d’ici trois ans.

Le projet pilote de service de garde en milieu familial communautaire permet à une ou deux responsables de service de garde d’offrir le service dans un milieu autre que sa résidence personnelle et accueillir six ou 12 enfants.

« Il y a comme un boom. Il y a de plus en plus d’enfants dans le secteur. Il y a un boom de naissances dans le secteur, mais les excellentes nouvelles viennent avec certaines problématiques à régler », mentionne la mairesse, Cathy Poirier.

La Ville avait déjà regardé avec le CPE La belle journée de Chandler la possibilité d’offrir des services en milieu familial, mais personne n’avait levé la main.

« On a regardé ce qu’on avait à notre disposition. On a déterminé deux locaux : un à Val-d’Espoir et un autre à Cap-d’Espoir qui pourraient rapidement subir des modifications mineures pour la plupart en régie interne et ouvrir ces espaces-là », mentionne l’élue.

La demande du projet pilote sera faite pour Val-d’Espoir par le CPE et une fois une réponse obtenue, une seconde viendra pour Cap-d’Espoir.

« On peut espérer dans le meilleur des mondes 24 nouvelles places dans la prochaine année. On le souhaite », espère l’élue.

Une responsable a déjà montré de l’intérêt à participer au projet et une seconde serait prête à joindre le mouvement, ce qui pourrait être un plus pour convaincre Québec d’accorder le projet pilote.

La Ville avait déjà prévu 30 000 $ dans son budget pour les améliorations locatives pour se conformer aux normes du ministère de la Famille.

« Et si jamais on avait à dépasser, on s’entend avec le conseil que s’il faut aller piger dans le surplus, ce sera pour une bonne cause », avance Mme Poirier.

Les deux projets se trouvent dans l’Ouest du territoire de Percé.

Des gens travaillent à regarder pour ouvrir des sites dans l’Est de la ville.

« Il faudrait voir les locaux. La conseillère de Bridgeville a parlé avec le coordonnateur aux Loisirs et Culture. Il y a peut-être une ouverture qu’on n’a pas réfléchi dans cette première étape. Définitivement, on aimerait couvrir l’ensemble du territoire », espère la mairesse.