Des plans et devis pour le futur aréna de Gaspé

Gaspé fait un pas de plus dans le remplacement du centre récréatif Luc-Germain du centre-ville en commandant des plans d’architecture et d’ingénierie pour le futur complexe qui sera situé près de l’école secondaire C.-E. Pouliot.

Deux contrats totalisant 1,2 million $ ont été accordés lundi soir pour ce volet qui permettra d’établir un budget plus précis pour cette première phase d’un complexe multisports alors qu’une somme de 14 millions $ avait été avancée l’automne dernier.

« On veut être le plus prêt possible quand Québec va sortir un programme d’aide à l’infrastructure récréative et sportive. Si on a des plans et devis entre les mains, qu’ils soient complétés à 25 %, 50 % ou 100 %, on sait que ça va nous donner des points au classement dans le prochain programme. On met les chances de notre bord », explique le maire, Daniel Côté.

Les utilisateurs comme le hockey mineur ou le patinage artistique seront consultés pour bien définir les besoins du futur aréna.

Des citoyens demandent une consultation publique pour cette première phase.

« On va regarder ça. De prime abord, comme on parlait d’un aréna et on n’aura pas les moyens de rêver dans ce volet, on vient juste combler une urgence. On sentait moins la nécessité de consulter les gens, sauf les utilisateurs », affirme le maire qui prendra avec le conseil la demande en délibéré.

Les prémisses de base ne changent pas :  une glace de grandeur nord-américaine situé près de l’école secondaire et conçu de façon à ajouter une phase II pour un terrain synthétique et des plateaux multisports.  

Les plans et devis devraient être déposés dans la prochaine année.

Le maire rappelle l’urgence de remplacer le complexe actuel qui est « sous respirateur artificiel », lance le maire.

« C’est une boite à surprise. Il suffit qu’un des compresseurs pète demain matin, qu’on ait plus accès au gaz réfrigérant R-22 nécessaire au système de réfrigération ou que les fissures sur la dalle de béton agrandissent subitement, à ce moment, il n’y a plus de respirateur artificiel », justifie l’élu qui considère jouer de chance alors que les équipes ont toujours réussi à trouver des solutions.

« On est chanceux. On réussit à se réparer, mais à un moment donné, ça n’existera plus. On n’a pas de date définie, mais on sait qu’on est sur la fin », indique l’élu.

L’aréna de Rivière-au-Renard, qui est déjà ouvert 52 semaines par année, ne pourrait accueillir à lui seul l’achalandage de celui de Gaspé.