Un conseiller municipal de Chandler, Raynald Leblanc, a déposé une plainte à la Sûreté du Québec après avoir été victime de menaces de mort en lien avec la saga qui perdure entourant Sauvetage adrénaline.
Dimanche soir, l’élu sortait de sa maison lorsqu’il aurait reçu des menaces de mort.
Selon nos informations, ces menaces proviendraient du conjoint de Dominique Giroux, qui a été congédiée la semaine dernière de son poste de responsable du complexe aquatique de Chandler en lien avec Sauvetage adrénaline.
Le conseiller confirme les faits, mais ne veut pas parler davantage puisqu’une enquête est en cours.
Selon ce qu’on a appris, le prévenu a été interrogé par les policiers dimanche soir et a été libéré sous promesse de comparaître, des informations que ne confirment pas la Sûreté du Québec.
« C’est inquiétant pour nous tous. On fait partie d’un tout et on a prouvé à la dernière réunion qu’on faisait consensus dans la décision qu’on a prise. Avec ce qui est arrivé dimanche, on a tous une certaine crainte de subir des agressions ou des choses comme ça », réagit le maire de Chandler, Gilles Daraîche, à la suite des événements.
La responsable du service aquatique avait été congédiée lundi dernier lors d’une séance spéciale du conseil municipal alors que le rapport commandé sur la vérification administrative en lien avec Sauvetage adrénaline a été déposée au conseil.
La Ville ne fait aucun commentaire sur son contenu puisque le congédiement pourrait être contesté et le document pourrait être évoqué dans d’éventuelles procédures.
Le 6 mars dernier, une quarantaine de citoyens s’étaient rendus au conseil municipal pour appuyer Dominique Giroux, suspendue à ce moment, dans le litige entre la Ville et Sauvetage adrénaline, organisme dans laquelle elle est administratrice.
Le litige porte autour des gratuités consenties par l’organisme.
L’entente prévoyait quatre activités pour les commanditaires de Sauvetage adrénaline qui achète des équipements et donne de la formation aux sauveteurs aquatiques de Chandler.
Toutefois, il a été mentionné que les gratuités avaient été élargies à l’ensemble du complexe sportif.
Le maire avait affirmé lors du conseil qu’il n’avait jamais remis en doute le travail effectué par Sauvetage adrénaline, mais il a rappelé que des questions ont été soulevées par certaines personnes qui ont amené le conseil à se pencher sur le dossier.
Le conseil avait suspendu en février le principe de gratuité, le temps de faire la lumière sur cette affaire.