Collaboration Marc Bouchard, Journaliste automobile
Si je vous dis Chevrolet Trax, il y a des chances pour que vous me regardiez avec étonnement. Car la version vendue depuis 2013 chez nous n’a pas exactement été un succès de foule. Plutôt un simple succès d’estime. La bonne nouvelle cependant, c’est que pour 2024, Chevrolet a redessiné complètement son petit véhicule, au grand plaisir des amateurs.
Car ne cherchez aucun point commun entre les deux générations. Alors que l’ancienne version était un peu trop sobre, la nouvelle est définitivement plus éclatée. En simple terme de style par exemple, le Chevrolet Trax 2024 s’inspire davantage des designs très contemporains. En fait, c’est le plus grand frère, le Blazer, qui a servi de modèle à ce redesign.
Cela parait d’ailleurs lorsqu’on s’attarde à la calandre plus profilée, aux phares nettement plus affirmés et à la silhouette générale, par ailleurs plus généreuse que l’ancienne version.
Petite anecdote démontrant l’attrait du véhicule. Stationné devant chez moi, il a attiré l’attention d’un conducteur d’autobus scolaire qui a stoppé son engin, vide évidemment, pour venir vérifier de quel VUS il s’agissait, persuadé qu’il était qu’il s’agissait d’un nouveau Chevrolet électrique.
Motorisation plus tranquille
La motorisation du Trax n’est pas exceptionnelle. Tout comme le petit TrailBlazer, il mise, dans toutes ses déclinaisons, sur un moteur 3 cylindres 1,2 litres turbo. Inutile de dire que l’on atteint rapidement la limite des 137 chevaux disponibles quand on insiste sur la puissance. Mais les 162 livres-pied de couple le rendent nettement plus nerveux, et permettent une surprenante conduite urbaine.
Bon, il est vrai que la transmission automatique 6 vitesses n’est pas sans défaut et manifeste parfois une certaine paresse, mais la plupart du temps, elle répond avec aisance. Le gros bémol, c’est l’absence totale de rouage intégral, peu importe la version. Mais en zone urbaine, en a-t-on vraiment besoin?
Car la réalité, c’est que le Trax est d’abord tourné vers la ville. Il se faufile avec souplesse dans toutes les situations de trafic, se stationne avec grâce partout, et ses dimensions lui permettent d’être un agréable compagnon de route.
Oui, il a grossi face à l’ancienne génération. Le dégagement, augmenté de 76 mm depuis l’ancienne version (tout le véhicule a d’ailleurs grandi) est plus que suffisant pour un usage normal. Et l’espace de chargement qui excède les 1500 litres une fois la banquette arrière abaissée, est aussi largement assez pour suffire aux besoins de la petite famille qui optera pour le Trax.
Technologiquement, le Trax mise sur l’infodivertissement de GM, un écran tactile de 11 pouces optionnel facile à manipuler, une intégration complète de votre téléphone intelligent et une ergonomie globale assez simple.
Même chose du côté des éléments de sécurité qui sont tout aussi abondant que sur la plupart des autres véhicules de la compagnie. Détail cependant, en voulant tourner les commandes vers le conducteur pour plus de facilités, les designers les ont éloignés du passager, ce qui rend inconfortable la manipulation de certains éléments pour la personne assise à votre droite.
Maniable, stylé, et pas trop cher (le prix de base avoisine les 25 000$), le Chevrolet Trax est un excellent choix comme petit VUS de ville. Il faut l’avouer, c’est une belle évolution qui devrait lui permettre de connaître un succès que l’ancienne version n’a jamais connu!
Dans la balado
Évidemment, on donne plus d’informations sur notre essai du Chevrolet Trax dans ce nouvel épisode de Gars de char. Il est aussi question de l’essai du Lexus UX 250h, du plan d’électrification de Toyota et d’un tricycle Bentley, entre autres. En plus de d’autres nouvelles spectaculaires! Bonne écoute!