Baisse des signalements retenus à la DPJ en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

La Direction de la protection de la jeunesse de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine enregistre une diminution des signalements retenus pour l’année 2020-2021.

Ainsi, ils sont passés de 733 l’an dernier à 629 cette année. Au total, 1661 signalements avaient été effectués dans la dernière année.

La fermeture des écoles en raison de la pandémie de la COVID-19 pourrait expliquer la situation.

« En ayant moins les enfants dans les milieux scolaires, les personnes signalantes qui sont dans une grande proportion dans les milieux scolaires et les centres de la petite enfance ont eu un impact sur l’entrée de signalements », précise la directrice par intérim, Michelle Frenette.

Cependant, malgré la diminution de la dernière année, la directrice par intérim note une hausse de 15 % au cours des cinq dernières années.  

« Plus les années avancent, plus les gens sont sensibilisés à signaler la détresse d’un enfant. Mais c’est multifactoriel au Québec car ce n’est pas juste dans notre région qu’on connaît cette augmentation-là », précise-t-elle.

Toute proportion gardée, la MRC de la Haute-Gaspésie a un total de cas retenus important par rapport aux autres MRC de la Gaspésie.

« Ce sont des chiffres qu’on analyse régulièrement pour voir qu’est-ce qui fait qu’on a eu une augmentation en Haute-Gaspésie en termes de signalements. L’an dernier, c’était sur la Côte-de-Gaspé. Différents facteurs peuvent expliquer pourquoi dans certains secteurs on a des augmentations ou des baisses », indique Mme Frenette.

La DPJ régionale peut compter sur un effectif complet alors qu’il y a eu plusieurs difficultés ces dernières années.

« On a notre dernière personne qui arrive la semaine prochaine dans notre équipe. Nos équipes sont maintenant complètes. »

La négligence éducative compte pour 22,9 % des signalements.

« Notre premier élément le plus signalé est la négligence éducative. Ce qui concerne la difficulté ou les défis des parents dans l’éducation des enfants. Ça peut être aussi la non fréquentation ou l’absentéisme scolaire qu’on travaille avec les parents ou les écoles », explique Mme Frenette.

Les mauvais traitements psychologiques et les abus physiques sont aussi dans les premiers éléments de signalement.

Ces trois thèmes comptent pour 56 % du total des signalement retenus.